Sunday, March 22, 2009

Errance

"Je n'ai droit à rien et ça risque de durer", par Bart Bamon
J'ai 17 ans et deux CFA derrière moi (couverture et logistique). Pour le dernier, j'ai dû arrêter ma formation suite à l'échec de ma recherche d'emploi. J'habite en zone rurale à 10 km de la plus petite agglomération. Pas de revenus et une mère qui galère en CDD d'enseignante après avoir été un jour contractuelle, puis vacataire. Trois petits frères et sœurs et rien de rose à l'horizon. Si je passe mon permis, je pourrai bouger mais travailler à quoi ?
Dans l'Oise, il faut vraiment y croire pour ne pas déprimer. Je n'ai droit à rien et ça risque de durer. En plus du regard des plus âgés qui n'ont pas les problèmes que nous rencontrons, il faut subsister avec peu d'espoir que ça s'arrange. Je ne pense pas que d'autres générations ont connu notre errance. Il n'y a plus de petits boulots et pour le reste on demande expérience, relations ou diplômes. On fait quoi si on n'a rien de tout ça? Personne ne nous donne une chance. On se sent inutiles.


Lire ce qu'un jeune écrit au journal "le Monde"!!!! Ci dessus en rouge
Trois frères et soeurs!!!
Mais Maman ou avais tu la tête pour en faire quatre deux suffisaient bien assez, tu a cru aux belles paroles des politicards, et au progrès du machinisme libérant l'homme, il n'en à été rien ce joli présage a été annihile par la spéculation et la mondialisation... Je crois que les jeunes de maintenant réfléchiront un peu plus avant de faire quatre enfants....
Et le Papa dans cette triste histoire ou est-il? Mort au travail peut être.....
Mais dis donc mon garçon, au lieu de bac + cinq ou dix, voir vingt un bon métier de carreleur aurait peut être été mieux? un apprentissage, puis un peu de travail au noir, en suite achat d'une vieille camionnette, une brouette, qq règles et vas y... T'emmerde la société de merde et ses politico-bureaucrates et tu gagne certes pas autant que cette ordure de boloré, mais tu peu vivre.......
"Je n'ai droit à rien" figure toi mon gars que des sociologues bien rémunérés planchent dix heures par jour pour faire des mesurettes sociales pour faire de l'effet de manche au vingt heures, et que le moins possible de jeunes y aient droit. C'est ça le Sarkosisme.

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