Heureusement nous avons Sarkozy
Heureusement nous avons Sarkozy... De quoi vous plaignez vous? Hospitaliers, aides soignantes infirmières, docteurs tous branleurs, fainéants (dixit U.M.P.) Il a raison Sarko il y a trop de personnel. Qu'importe ce qui compte c'est sa p'tite personne choyée au Val de Grâce. Souvenez vous du malheureux qui a crapahuté toute une nuit d'urgence débordée en urgence saturée, pour couronner son exploit par la mort. Pauvre France à deux vitesses... Sarkozy un vague malaise vagal hélicoptère immédiatement au Val de Grâce.....
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Humiliation, mépris, culpabilisation, atteintes à l'intimité... Les témoignages extraits de l'étude publiée mercredi 27 janvier par la Haute Autorité de santé (HAS) font froid dans le dos. Collectés par Claire Compagnon et Véronique Ghadi, ancienne militante associative et sociologue de la santé, ils reflètent le malaise de nombreux malades, proches ou professionnels de santé face à la maltraitance "ordinaire" qui règne dans certains hôpitaux. Des vexations plus ou moins douloureuses qui nuisent à la dignité du malade et à la réputation des établissements.
Le rapport, qui se présente comme une étude volontairement subjective, reprend une centaine de récits. Patients, famille, infirmiers... Tous racontent l'attente, l'abandon, l'absurde parfois. "Coralie reste nue sur le brancard dans le couloir du service pendant dix minutes. Je prends une couverture dans la chambre, on me reproche d'avoir défait le lit", raconte une mère. "Il y a des moments où je restais dans le pus et dans mes excréments toute la matinée", décrit un malade.
"UNE CERTAINE BANALISATION DE LA VIOLENCE"
De quoi interpeller les pouvoirs publics. "Face à une certaine banalisation de la violence, il apparaît nécessaire de rappeler au personnel hospitalier, mais aussi aux patients, la nécessité du respect réciproque", estimait le 12 janvier le médiateur de la République Jean-Paul Delevoye. Un "Pôle santé et sécurité des soins, chargé de traiter les réclamations liées aux droits des malades et à la sécurité des soins" été a mis en place début 2009 par le médiateur de la République. En un an d'activité, il a traité près de 4 800 requêtes.
La maltraitance, reconnaît une directrice d'hôpital, "c'est comme les infections nosocomiales, ça ne devrait pas arriver". Les professionnels parlent des réductions d'effectifs ou du manque de matériel… "Il y a vingt ans, il y avait sept aides-soignantes le matin, alors que maintenant il n'y en a plus que deux ou trois pour des patients plus lourds qu'avant", explique un cadre de santé.
Pour lutter contre ces dérives, un "guide de la bientraitance en établissements de santé" devrait être publié dans l'année. Trois critères de qualité seront par ailleurs intégrés dans la nouvelle procédure de certification des hôpitaux : la gestion des plaintes et des réclamations, la mise en œuvre des soins palliatifs et des droits des patients en fin de vie, la mise en place d'une démarche de bientraitance.
Souvenez vous de cet article en 2012
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