Périgord
Périgord: j'ai connu cette région en 1945, juste au début de l'agriculture intensive. On battait le blé avec une batteuse et un tracteur à pétrole, seul équipement moderne, équipement collectif , tout le village venait chez le cultivateur ou on faisait le battage, et chacun à son tour. C'était une très belle fête...
Puis le remembrement, les agriculteurs devaient acheter les fermes des collèges et du matériel mécanisé, produire de plus en plus. Les bâtiments désaffectes, sont tombés soit en ruine soit en résidence secondaires d'Anglais, flambée des prix, banalisation, clôtures, boites à lettres, chiens, lauriers et thuyas, goudronnage des routes, voitures roulant de plus en plus vite. Disparition des Curés, Église menacée. Fermeture des écoles, fermeture des commerces de proximité, il faut avoir une voiture, en résumé vivre à la campagne devient un luxe.
En 1945, à Douchapt, il n'y avais pas d'électricité. Quel bonheur de monter dans sa chambre avec sa bougie... La Tante Marguerite sortie du début du siècle portait encore des longues jupes...La maison dans son jus était très belle. On y faisait du vin certes médiocre, mais naturel..
Mon père racontait que pour faire pipi les Femmes à Douchapt écartaient un peu les jambes, et sans se baisser, faisaient pipi... Quelle facilite! quand on les vois de nos jours avec leurs horribles pantalons moulants , avec raie du cul à l'air, elles doivent se retenir quelle hygiène.
Bon ceci dit, dans le ventre de ma Mère, je me suis trompé de couloir, j'aurai du être une fille, et surtout, je me suis trompé d'époque, au 17 ème siècle, Femme d'un architecte ça n'aurait pas été mal.
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